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2 – LES UNITÉS DE RÉSERVE
Unités | Garnison | Rattachement | Chef de corps |
6ème régiment de Chasseurs | Rambouillet | 12ème division militaire territoriale | Lieutenant-Colonel (CR) BESSET |
12ème régiment de Dragons | Orléans | 13ème division militaire territoriale | … / … |
29ème régiment de Dragons | Les Lilas | 12ème division militaire territoriale | Lieutenant-Colonel (CR) LACHENY |
19ème régiment d'infanterie | Châteaulin | 31ème division militaire territoriale | … / … |
38ème régiment d'infanterie | Bourg-en-Bresse | 51ème division militaire territoriale | … / … |
54ème régiment d'infanterie de Marine | Pontoise | 12ème division militaire territoriale | Lieutenant-Colonel (CR) CONTASSEAU |
79ème régiment d'infanterie | Saint-Avold | 61ème division militaire territoriale | … / … |
90ème régiment d'infanterie | Châteauroux | 13ème division militaire territoriale | … / … |
118ème régiment d'infanterie | Châteaulin | 31ème division militaire territoriale | … / … |
133ème régiment d'infanterie | Bourg-en-Bresse | 51ème division militaire territoriale | … / … |
134ème régiment d'infanterie | Dijon | 64ème division militaire territoriale | Colonel (CR) DRESLER |
141ème régiment d'infanterie | La Valette du Var | 53ème division militaire territoriale | … / … |
146ème régiment d'infanterie | Nancy | 61ème division militaire territoriale | … / … |
A l'heure où nous publions cette page, nous avons pu déterminer avec certitude l'existence de treize unités de garde de points sensibles. La situation pourra peut-être évoluer si par bonheur, nous découvrons divers indices permettant de justifier l'insertion de nouvelles unités. Cependant, de par la documentation qui nous a été remise, il apparaît que seuls ces treize régiments traitent de la garde des points sensibles.
Le 6ème régiment de Chasseurs est une unité de réserve mise sur pied à Rambouillet par le 501ème régiment de chars de combat. Contrairement à son corps dérivant qui monte des engins de combat de type AMX-30B2, le 6ème régiment de Chasseurs est une unité de garde de points sensibles.
Il en va de même pour les 12ème et 29ème régiment de Dragons qui sont respectivement mis sur pied par le centre mobilisateur n° 131 d’Orléans et par le centre mobilisateur n° 421 des Lilas.
Les autres unités portant les numéros de régiments d'infanterie gardent la mémoire et les traditions de ces régiments.
Ces régiments de garde de points sensibles appelés de façon générale « régiment divisionnaire » sont des unités chargée de la surveillance physique et la défense de points sensibles, comme les grands axes routiers et les principaux nœuds de communication, les moyens de transmissions, les lieux de production d'énergie, de retraitement….
Au 1er janvier 1989, et selon les standards de temps de guerre, le « régiment divisionnaire », après mobilisation des troupes et recueil du matériel, se compose au minimum de 557 hommes et se voit doté de 36 véhicules divers. Il s'organise en :
un état-major,
une compagnie de commandement et de soutien,
une compagnie d'intervention,
sept sections de combat indépendantes,
trois détachements de garde de points sensibles (au minimum).
Ce type de régiment, qui vaut la moitié d'une unité d’infanterie classique, représente pour l'armée de terre de 1989 ce qu'était la territoriale de 1914.
La territoriale, c'est la deuxième réserve composée de réservistes âgés, ne pouvant plus combattre en première ligne.
Nous pouvons cependant voir qu'un effort a été fait afin de mettre sur pied une réserve d'intervention avec une compagnie d'intervention composée de quatre sections de combat et sept autres sections de combat indépendantes.
Cependant ces sept sections de combat n'ont aucun moyen de transport contrairement à la compagnie d'intervention qui dispose d'un groupe de transport avec huit véhicules cargo grande capacité. De plus elle dispose d'un groupe mortiers avec deux pièces de 81 mm.
Le 54ème régiment d'infanterie de Marine, qui accompagne le 24ème régiment d'infanterie dans la mission de défense de Paris, est une unité d'infanterie portée issue de la réserve, mise sur pied par le centre mobilisateur n° 5 à Pontoise, à l'effectif théorique de 1 100 hommes.
Au 1er janvier 1989, et selon les standards de temps de guerre, il s'organise en :
un état-major,
une compagnie de commandement et des services,
1ère, 2ème, 3ème et 4ème compagnies de combat d'infanterie portée,
une compagnie d’intervention.