L'ARMÉE DE TERRE FRANÇAISE EN 1989
Depuis septembre 2013, se réalise ici l'accomplissement d'une passion "dévorante". En effet, depuis toujours la passion de l'histoire m'anime et cette passion s'incarne dans ce qu'est l'histoire militaire de notre pays.
Je viens du Nord-Pas-de-Calais, région touchée au plus profond de sa chair par les deux conflits mondiaux. Mon village, VERMELLES (62), se trouvait sur la ligne de front pendant le premier conflit mondial et je ne compte pas les cimetières et autres carrés militaires que j'ai pu visiter. Mon père, passionné comme moi, me met le pied à l'étrier et me fait découvrir des pans entiers de notre vie militaire. Cependant, comme beaucoup dans les années 1990, je me passionne pour les armées allemandes et anglo-saxonnes en occultant totalement notre nation. A l'époque, je n'ai d'yeux que pour le chars allemands et autres troupes sulfureuses. Cependant, je découvre les deux armées de terre françaises versions 1940 et 1944 et prends conscience des forces et faiblesses de ce que fut notre armée.
Comment en suis-je arrivé à l'armée de terre française en 1989 ?
Pour faire simple, c'est le service militaire qui a fait ce que je suis actuellement. En octobre 1997, alors que je viens de décrocher ma licence d'histoire et que je dois faire les dix mois de service réglementaires avant de pouvoir préparer le CAPES pour ensuite enseigner, je découvre les joies de la garnison du 1er régiment d'artillerie de Marine sur la base de LAON-COUVRON (02) et de sa gare de TERGNIER (02), Je découvre que ce régiment est alors rattaché à la 2ème division blindée, unité que je ne connais que trop bien.
Ensuite viendrons l'escadrille ALAT de LESQUIN (59), puis le peloton ravitaillement carburant - munitions du 6ème régiment d'hélicoptères de combat et de manœuvre de COMPIÈGNE (60) tout cela dans le cadre d'un contrat de « volontaire service long ». J'apprends l'existence de ce 3ème corps d'armée qui malheureusement est dissous le 30 juin 1998.
Avec ces lieux militaires, je découvre une autre vision de la vie et cela me plaît. Malheureusement, le principe de la professionnalisation fait son apparition et malgré un appel du pied de mes officiers afin que je m'oriente vers une carrière dans l'armée de terre, je décide de bifurquer vers la gendarmerie.
Plus de vingt ans plus tard, je suis toujours gendarme, n'ayant aucun regret de ne pas avoir passé le CAPES.
Comment en suis-je arrivé à l'armée de terre française en 1989 ?
Après avoir fait mes premières armes dans le cadre historique sur le site internet "ATF40", site ouvert par Alain ADAM et Éric DENIS, je me lance seul dans cette nouvelle aventure. Je remercie ces deux personnes ainsi que Didier, Louis et Jean-Guy pour leur aide et le dynamisme qu'ils mettent dans la gestion de ce site désormais bien connu sur la toile.
En effet, c'est Alain ADAM qui me recrute sur le site et pendant plusieurs années je me consacre totalement à cette période.
Pourquoi l'armée de terre française de 1989 ?
Une double raison à cela. Tout d'abord l'armée de terre française est méconnue. Trop de gens ne la voient que par le biais de ce que d'autres peuvent en dire et pas toujours en des termes exacts et dans un sens profond. Ensuite parce que cette armée est celle de la conscription. Loin de moi l'idée de refaire le débat de la professionnalisation des armées mais je suis un des derniers à avoir effectué le service militaire (contingent 97/10) et je fais partie de ces nombreuses personnes qui en gardent un souvenir ému.
Dérogeant à l'étude des années 1940, je me penche peu à peu sur la situation 1989 de par la lecture de blogs et de documents sur la situation des troupes du Pacte de Varsovie et de l'OTAN. Je découvre de nombreuses failles et inexactitudes quant à notre armée et je me rends compte que notre armée n'est pas connue tant par les français que par les anglo-saxons.
Alors voilà un site de mémoire pour ces heures lointaines. J'y mets toute ma volonté et ma passion afin de vous présenter une version des plus juste. Vous y trouverez, j'espère, beaucoup de choses nouvelles ou méconnues. Ce ne sera pas un site de souvenir ou de diatribes quant à un passé révolu, mais plutôt des pages présentant ce que pouvait être notre armée en janvier 1989 et ce qu'elle aurait du être en cas de guerre.
En espérant que vous passerez de bons moments de lecture...